Régime sec
Inquiète de ce que nous réserve le contenu des produits industrialisés,
je me suis lancée dans la fabrication de petits biscuits.
En commençant par du fastoche : les petits fours de maman.
de la poudre d'amandes, {200gr}
du sucre, {100gr}
des blancs d'oeuf, {2}
bien mélanger, faire des petits rochers,
un jaune pour dorer,
et hop ! 20 mn au four.
C'est très joli garni avec des cerises confites,
et présentés dans une boîte,
on dirait le trésor de Rackham le Rouge.
Faute de cerises, j'ai mis des pignons,
ça fait moins Rackham mais c'est très bon quand même.
Puis j'ai passé la vitesse supérieure avec des sablés.
Et là , j'ai compris que n'est pas Michalak qui veut.
Après une Bérézina mémorable pendant laquelle même les chats
ont déserté la cuisine, consécutive à la confection de ce que
j'avais déjà réussi ce jour-là (pourquoi pas deux fois je vous le demande)
et raté aujourd'hui, j'ai tenté l'impro avec ce qui restait de pâte.
Il en est ressorti des objets stagnants non identifiés
oscillant entre la soucoupe volante et l'oeil de grizzli réveillé
en sursaut de son hibernation.
Ne pas se fier aux apparences : ces sablés à la poudre de pistaches
et à la confiture de figues du jardin familial sont un vrai délice.
Et comme il me restait du blanc d'oeuf, du lait et encore 1/4h de courage,
j'ai fait des petites semoules à la vanille,
ornées de pétales de (vraies) violettes.
Fin de ma matinée aux fourneaux.
Mes chats sont ravis.