Petite carte postale normande
Radieuse journée à Honfleur, une des plus jolies villes de la côte normande.
J'ai bien dit "une des", car je ne veux pas me mettre à dos
Trouville, Granville (n'est-ce pas Elisabeth ;-) Cabourg, Dieppe ou Etretat...
Les autochtones, y compris ceux à poils et à moustaches, sont accueillants.
J'ai délibérément évité les clichés de la (pourtant très belle)
église Sainte Catherine, ainsi que le bastion de la Lieutenance,
le musée d'art populaire et le Grenier à sel,
envahis de touristes en ce radieux mois d'août,
pour vous entraîner dans les rues ombragées, bordées de boutiques ravissantes
(Terre de lin, rue Brûlée)
de maisons tout droit sorties d'un livre de contes,
de jardinets cachés où somnolent quelques matous lascifs,
de jolies brocantes inspirées, de salons de thé littéraires...
{petit tour près du vieux bassin, quand même...}
Puis finir en beauté cette journée volée au stress parisien
par une promenade comme j'aime sur la longue plage de Villerville,
à 10km d'Honfleur.
Rendue célèbre depuis "Un singe en hiver", elle vit à l'époque
son calme provincial perturbé par l'équipe du film
(et quelle équipe ! Gabin, Belmondo, rien que cela)
Le Cabaret Normand tenu par Suzanne Flon,
et où Gabin racontait entre deux vins à un Belmondo désabusé
ses prouesses sur le Yang Tsé Kiang, existe bel et bien.
Il est resté dans son jus, et est visiblement le point de rencontre
des Villervillais nostalgiques.