L'art du subtil
Aix en provence est une ville dont je garde de merveilleux souvenirs,
à la fois professionnels et personnels.
Un festival en 2009, où j'accompagnais quelques bienheureux clients,
puis un week-end de rêve dans le bel hôtel SPA Acquabella,
mais aussi des vacances sur les pas de Cézanne il y a peu.
{Le restaurant salon de thé de l'Hôtel de Caumont, aux remarquables tapisseries}
A force de lire dévorée d'envie moult articles sur la réhabilitation
de l'hôtel de Caumont, et, bon prétexte, profitant qu'il s'y déroulait
une opportune exposition sur le grand Turner, nous avons fait
Nice-Aix et Aix-Nice dans la journée, seule et unique escapade
loin de notre petit bout de plage et du jardin aux plumbagos.
{Les toilettes du rez-de-chaussée, un décor inoui : passage obligatoire !}
Petit bijou construit au XVIIIe siècle sur demande d'un marquis,
l'hôtel de Caumont passa de mains en mains avant d'abriter
le Conservatoire de musique de la ville. Racheté en 2013 par un grand Groupe,
il fut remarquablement restauré et se consacre désormais
aux expositions temporaires tout en conservant l'esprit XVIIIe
si inspirant pour la déco encore de nos jours.
Tout y est beau, élégant, soigné dans les moindre détails
(oubliez votre débardeur à la Patrick Chirac,
mais prévoyez plutôt une tenue en lin bis et blanc... )
on y déjeune honnêtement de belles salades généreuses,
et l'on savoure le petit café au jardin, entre
les superbes compositions florales toutes blanches
qui jaillissent des poteries Médicis signées Anduze.
Pas de photos de l'exposition Turner, hélas, de gentils cerbères
étant à l'affut du moindre geste vers nos pourtant discrets smartphones.
{Détails des couloirs dont les murs sont consacrés aux photographies des travaux}
Les vacances furent particulièrement belles cette année,
parce que très attendues sans doute, mais souvent un objet de désir
ne se pare-t-il pas de toutes les vertus ?
Je suis née en été, fin août, après les moissons.
La lumière du jour décline plus tôt, les soirées fraîchissent,
on sent déjà les prémices d'une rentrée toute proche.
{Halte à Tournus sur le chemin du retour pour, entre autres,
la crypte incroyable de son abbatiale}
J'ai forcément¨du vague à l'âme à cette période,
car un an de plus ne me réjouit plus, même si j'ai été comblée
de cadeaux tous plus jolis et personnels les uns que les autres.
N'est-ce pas le plus important ?
Se sentir aimée et aimer mille fois en retour,
et ce n'est pas bien grave si l'on ne devine
plus la couleur du gâteau sous les bougies ;-)